Vin d’Arménie en France : premiers pas prometteurs

Du 15 au 20 mai, Zaruhi Muradyan la directrice de la fondation Arménienne de la Viticulture et du Vin, accompagnée par la représentante de la fondation en France Mme Anahit Davtyan étaient en mission en France autour des jours du vin arménien organisés les 17 et 18 mai à « La Cité Du vin », le musée international du vin à Bordeaux.

(Photo ci-contre, de gauche à droite : Florence Maffrand Responsable Marketing et Partenariats La Cité du Vin et Zaruhi Muradyan de la fondation arménienne du vin)

Le musée de la Cité du vin est unique dans son genre. Annuellement il accueille près de 450.000 visiteurs du monde entier. 

Pour rappel, en novembre 2017, entre la Fondation, et, le musée de la Cité du vin, une convention de la coopération avait été signée pour présenter les  vins arméniens. 

Le programme de travail a consisté à former les médiateurs de la Cité du vin. Ces derniers vont ensuite, pendant un an, assurer l’accueil et la présentation de ces vins auprès des  visiteurs du musée : touristes, négociants, acteurs interprofessionnels à travers trois types d’évènements destinés aux visiteurs du musée :

  • Les jeudis des vins du monde organisés tous les 3jeudis du mois avec une  première journée Arménie  jeudi 17 et une seconde en septembre 
  • La présence de vins arméniens durant les ateliers découverte / dégustation  proposés aux visiteurs du musée durant les six mois à venir 
  • La vente à la boutique du musée d’une sélection de vins d’Arménie

En tout, ce sont 22 producteurs différents, qui ont mis à disposition de cette opération, 46 de leurs meilleurs produits pour que l’Arménie fasse une entrée remarquée dans le monde du vin en France.

La matinée de formation du 16 mai, dédiée aux médiateurs de la cité du vin a permis de recueillir les premiers impressions très prometteuses de spécialistes connaisseurs des vins du monde entier :

  • des cépages autochtones, plantés sans porte greffe à faire connaître au monde,
  • avec une vinification par les anciennes méthodes intégrant, à la marge, de nouvelles technologies
  • donnant des vins intéressants aux niveaux des arômes, qui demandent néanmoins à être testés avec une maturité plus grande 
  • nécessitant de trouver des marchés de niche car le volume de production est limité avec une très bonne qualité, ce qui justifie un prix  relativement élevé mais  qui reste à expliquer.

La soirée du 17 mai « Vins du Monde » sur les vins Arméniens a attiré 90 participants d’horizons divers : négociants, étudiants dans le vin, agents commerciaux, amateurs qui ont été très positivement impressionnés par l’originalité et la qualité des vins présentés.

La directrice de la Fondation, Mme Zaruhi Muradyan, oenologue de formation, note  : « J’apprécie beaucoup l’organisation de ces évènements, plus spécifiquement j’accentue la présentation des vins arméniens dans le plus grand musée mondialement connue la `Cité du Vin`. Je suis certaine que cela va favoriser à la réalisation de notre principal objectif orienté vers la reconnaissance des vins arméniens. Les notes très appréciées de la part des français sont très motivantes pour nous. Cela prouve que le vin arménien sera apprécié, avec sa bonne qualité, de la part des amateurs du vin ».

En marge de cette action, l’association française Groupement International Interprofessionnel Arménien (G2iA), partenaire officiel en France de la Fondation pour la promotion du vin d’Arménie, a organisé :

  • Le 16 mai au soir, une  soirée de dégustations du vin arménien pour les représentants des associations arméniennes de Bordeaux, Toulouse, Pau, Biarritz ainsi que quelques professionnels  et négociants du vin au restaurant la Cilicie, à Bordeaux.
  • Le 19 mai, une après midi de dégustation et vente  de cartons découverte de vins Arméniens au restaurant « Chez Bedros » à Issy les Moulineaux.

Le succès de ces premiers évènements d’envergure, est prometteur pour que l’Arménie prenne une place originale dans le monde du vin, au regard d’une histoire de plus de 6 000 ans de viticulture. D’ores et déjà le G2iA travaille sur un programme que nous détaillerons bientôt pour l’organisation de conférences, dégustations et vente de vins s’organise pour la rentrée 2018.

Participons à la redéfinition de l’éducation

Alors que le système politique évolue fortement, le TUMO accompagne maintenant le Ministère de l’Education et se propose de redéfinir la manière dont les jeunes sont formés.

Ainsi une toute nouvelle plateforme se propose de développer les programmes qui assureront le futur de l’Arménie et vous propose d’y participer. Il suffit de remplir le questionnaire en laissant vos coordonnées.

L’ensemble des idées ser publié sur la plateforme New Gen Education et nous ne manquerons pas de vous tenir informés des actions auxquelles nous pourront nous associer.

Venez goûter les vins arméniens

Demain, Samedi 19 Mai, au restaurant Chez Bedros (102 Bd Gallieni, 92130 à Issy les Moulineaux)

A partir de 12 h grande journée de dégustation des vins d’Arménie, avec un grand choix de vin haut-de-gamme en provenance directe d’Arménie.

Avec la présence de Zaruhi Muradyan, directrice de la Fondation des vins d’Arménie et Anahit Davtyan, responsable du G2iA en Arménie et conseillère de la fondation du Vin pour la France, qui animera les présentations. 

Venez nombreux et profiter de cette journée pour emporter avec vous quelques bouteilles de nos vins authentiques pour les déguster avec vos amis.

Vous pourrez profiter de cet après midi chez Bedros pour ramener chez vous un carton de 6 vins et les faire déguster à vos amis :

  • un carton avec Noravank, Takar, Karas, Ariats, Qotot rouge et Qotot blanc pour 75 €
  • et/ou un cartons haut de gamme avec Old Bridge et Hin Areni de 2014, Kataro 2015 et Takar réserve 2016 auquel on ajoute un Karas et un Qotot, au tarif de 100 €.

L’Institut arménien des directeurs

Du 9 au 13 Avril 2018, le G2iA a organisé la visite en France de Khachatur TSOKOLAKYAN, directeur de l’Institut arménien des directeurs (AIOD), qui venait d’Arménie pour présenter le rôle et les activités de l’AIOD au service de la compétitivité des entreprises arméniennes.

AIOD (www.iod.am) est une organisation non gouvernementale établie en 2014. La mission de l’AIOD est de promouvoir le rôle d’administrateurs efficaces et de protéger leurs intérêts. Il vise à devenir un «leader intellectuel» dans le domaine de la gouvernance d’entreprise efficace qui servira le développement économique de l’Arménie et le bien-être de la société arménienne. L’AIOD compte actuellement 17 membres.

Les contacts établis en Arménie depuis plusieurs années entre le G2iA et les fondateurs de l’AIOD ont porté ce dernier à solliciter le groupement en France pour organiser des rencontres avec des associations francophones jumelles, afin d’établir en priorité un programme de formation, reprenant les meilleurs pratiques européennes en matière de gouvernance de grandes entreprises.

Ainsi, le 10 avril, le dîner mensuel du G2iA au Sénat était centré sur la présentation de AIOD par son directeur général. Pour lui, la priorité de l’AIOD est sans aucun doute la professionnalisation des administrateurs des grandes entreprises membres de l’association grâce à des programmes de formation.

Le 11 Avril, Armen Valian, ancien directeur du centre du G2iA en Arménie, accompagné Khatchatur TSOKOLAKYAN à Bruxelles pour un ensemble de rencontres :

  • nos amis de la BACC ( Chambre de commerce Belgo Arménienne), afin de  développer le réseau 
  • l’IOD Belgique, avec qui les échanges et contacts prometteurs ont été fondés
  • Mme Béatrice Richez Baum, directrice générale de ecoDa (the European Confederation of Directors Associations), fédération européenne des associations des directeurs d’entreprises, qui coordonne la politique de partenariat de l’UE avec les pays de voisinage.

Enfin, le 13 avril, une après midi de travail était organisée avec Madame Cécile Helme Guizon, déléguée générale l’IFA (Institut Français des Administrateurs) toujours dans le but de faire connaissance et identifier des axes de partenariats dans le domaine de la formation et / ou transfert de compétences en Arménie. 

Ces journées intenses ont donné lieu à plusieurs pistes, tant au niveau France qu’au niveau Européen, et Khatchatur TSOKOLAKYAN est reparti présenter plusieurs pistes à son propre conseil d’administration qui sans aucun doute donneront lieu à la précision d’un programme de formation sur lequel nous aurons bien sûr l’occasion de revenir. 

Merci à tous les membres du G2iA qui ont contribué au succès de cette visite de haut niveau, par leur disponibilité et leur professionnalisme, qui montre qu’avec un temps marginal de chacun, bien organisé, il est possible de grandement contribuer au développement économique de l’Arménie.

Election du premier ministre d’Arménie

Le conseil d’administration du G2iA (groupement interprofessionnel international arménien) félicite Nikol Pashinian pour son élection au poste de premier ministre de la République d’Arménie.

Il se réjouit de cette transition exemplaire du pouvoir, sans heurts et dans le respect de l’expression du peuple et est toujours vigilant et disponible pour contribuer au développement économique de l’Arménie.

Depuis l’indépendance, le G2iA a toujours été présent pour donner un écho favorable à toute demande soutenue par les représentants de la République d’Arménie, et son action de formation et de transfert de compétences a toujours trouvé un un terrain d’écoute et d’intérêt de la part des jeunes et des entrepreneurs arméniens. Ses initiatives toutes récentes en matière de soutien aux startup dans les secteur du numérique commencent à créer des emplois, d’autres en liaison avec des associations professionnelles Arméniennes seront bientôt communiquées.

Fort de son expérience sur le terrain, depuis l’indépendance, le conseil d’administration formule le souhait que ce changement sera porteur de projets réalistes, susceptibles de permettre à la société arménienne de prendre son destin en main et aux professionnels volontaires de la diaspora de mettre à profit leurs compétences pour leur pays de coeur.

Il appartiendra au futur gouvernement de formuler ses besoins, ses priorités et soyons certains que la communauté professionnelle pan-arménienne saura trouver les réponses adéquates.

Le temps d’une nouvelle mobilisation est venu, avec de nouveaux horizons dont le nouveau gouvernement doit montrer la direction.

Paris le 8 mai 2018

LIBERTE POUR GAREGIN CHUGHASZYAN

L’Association Française des Avocats et Juristes Arméniens (AFAJA) et le Groupement Interprofessionnel International arménien (G2IA) demandent la libération de Garegin Chughaszyan, président du « Parlement fondateur », interpellé le 24 avril 2018 à Erevan, à son retour du mémorial du génocide des Arméniens.

Inculpé le 26 avril suivant sur le fondement de l’article 225 du code pénal, du chef d’organisation de troubles de masse au prétexte, selon nos informations, de manifestations pacifiques qui auraient été organisées deux ans auparavant, cet intellectuel arménien, opposant au régime et dénonciateur de la corruption endémique sévissant en Arménie, a été placé en détention provisoire pour une durée de deux mois.

Ecroué à la maison d’arrêt de Nubaraschen, Garegin Chughaszyan a interjeté appel de cette décision et a immédiatement entamé une grève de la faim. La Cour d’appel doit examiner son recours dans les tous prochains jours.

Garegin Chughazyan est un expert en technologie de l’information, internationalement reconnu et distingué à différentes reprises pour ses nombreux projets éducatifs relatifs à l’histoire et la culture arménienne, à l’instar de ses incontournables CD Rom multimédia sur le génocide des Arméniens, Komitas ou Aram Katchadourian.  

Garegin Chughazyan est l’un des petit-enfants de Minas Chughaszyan, haut fonctionnaire ottoman arrêté et décédé à la suite de la rafle du 24 avril 1915, fils de Babken Chughaszyan directeur adjoint du Madénataran entre 1963 et 1993. Il est le frère de Levon Chughaszyan, professeur d’histoire de l’art et président de la chaire de l’Art arménien à l’Université d’Etat d’Erevan.

Profondément inquiet par la dérive autoritaire de son pays placé sous la coupe d’une oligarchie s’appropriant l’économie de l’Arménie et favorisant l’exode d’une partie importante de sa population, Garegin Chukaszyan s’est engagé depuis quelques années dans la vie politique arménienne en devenant président du mouvement « Parlement fondateur ».

L’AFAJA et le G2IA, associations membres du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), demandent la remise en liberté de cet intellectuel arménien, dont le parcours professionnel et l’engagement politique ont été au service de la culture arménienne et la création d’un Etat de droit en Arménie.

L’AFAJA et le G2IA entendent exprimer leur plus vive préoccupation et leur vigilance quant à l’évolution de son état de santé, alors qu’il observe depuis une semaine une grève de la faim.

A l’aune des évènements qui secouent l’Arménie depuis plusieurs semaines et des manifestations populaires et pacifiques de sa population qui ont conduit le premier ministre Serge Sarkissian à démissionner, à l’heure où l’espoir d’une liberté et d’une démocratie retrouvées souffle à nouveau dans le pays et vient consacrer les combats politiques dans lesquels s’est engagé Garegin Chukaszyan, les poursuites initiées à son encontre suscitent une profonde incompréhension et une vive inquiétude.

Sa mise en détention préventive, qu’aucun élément objectif ne semble devoir justifier, relève d’un harcèlement politique que nos associations ne sauraient accepter.