Auteur/autrice : Hayastan

Pour clôturer ce cycle du cinéma arménien, nous vous proposons le remarquable documentaire dur la transmission dans les familles arméniennes artistes.

Il existe aujourd’hui un monde artistique arménien en France et qui s’exprime, réfléchit à son identité, son histoire, mais toujours avec ce souci d’être, dans le même temps, profondément ancré dans la culture française. Pour témoigner de cette richesse culturelle, ce film documentaire a pour ambition de raconter ce lien et sa transmission, en mettant en valeur la force créatrice des artistes d’origine arménienne à travers les générations. Le sujet du film est donc celui-ci : faire le portrait de ces artistes qui ont accepté de raconter leur histoire et ce qui les avait amenés à la création. Ainsi que leurs enfants, devenus artistes à leur tour, et qui expriment de ce qui avait fait transmission grâce à l’art.

Avec Robert Guédiguian et Ariane Ascaride et leur fille Mado. Serge Avédikian et de ses deux fils, Tigrane et Hovnatan, réalisateur et acteur. Simon Abkarian et sa femme Catherine Schaub et leur fils Djivan, musicien Macha Gharibian, pianiste et son père Dan, du groupe Bratch/Papiers d’Arménie. Atom Égoyan et Arsinée Khandjian. Claude Tchamitchian, contrebassiste. Et enfin, de manière exceptionnelle, la présence du grand cinéaste Artavazd Péléchian. Tous ont accepté avec une grande générosité de donner accès à des extraits de leurs œuvres qui illustrent leurs propos et le film.

Un film documentaire de Anahit Dasseux Ter Mesropian et David Vital-Durand • Produit par Guillaume Rappeneau (Rappi Productions) en France, co-produit par Serge Avédikian et Mikaël Dovlatyan en Arménie (FramArt) • 2019 • 52 minutes

Le film a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux et a déjà reçu plusieurs prix.

Projection suivie d’une rencontre avec les réalisateurs Anahit Dasseux Ter Mesropian et David Vital-Durand

Entrée libre dans la limite des places disponibles – Réservation conseillée en cliquant ici.

Jeudi 21 novembre 2024 de 20:30 à 22:30
Ciné d’Issy, 11-13, rue Danton 92130 Issy-les-Moulineaux

Notre ami architecte de talent Alain Daronian est décédé à Paris, ce lundi 12 août, de maladie, à l’âge de 77 ans. Passionné dès l’adolescence par son futur métier d’architecte, il s’était perfectionné en suivant des chantiers de rénovation des monuments historiques français. 

Engagé dans tous les projets arméniens lorsque celà était utile, souvent à titre de bénévole, il s’est impliqué avec son ami architecte Manuel Deirmendjian Président du G2IA, lui même décédé il y a 2 semaines à Pau à l’âge de 87 ans, dans le suivi et la réalisation des chantiers financés par les dons recueillis par SOS ARMENIE, lors du tremblement de terre de Spitak du 7 décembre 1988. En tant que vice-président du G2IA, il était présent sur tous les chantiers avec l’équipe des architectes et des économistes des années 90. 

Fort naturellement il a été chargé par le gouvernement français de la rénovation et de l’ouverture de l’ambassade de France à Erevan au moment de l’indépendance de l’Arménie en 1991. 

Au sein du Fonds Arménien de France, il n’hésitait pas à prodiguer ses conseils sur des constructions en Arménie, dès que celà était utile. Il a en particulier été l’architecte en chef de l’école Yeznik Mozian des métiers du bâtiment construite en Artsakh, dans la ville de Chouchi au milieu des années 2010. Un bâtiment parfaitement adapté, avec ses nombreux ateliers, pour la formation des jeunes d’Artsakh aux divers métiers de la construction. Rouverte  à Stepanakert après la guerre de 2020, cette école devra renaître un jour prochain en Arménie avec tout son staff réfugié en Arménie. Récemment encore Alain Daronian a fait appel à l’architecte-urbaniste français Jean-Michel Wilmotte, à la demande de la municipalité de la ville d’Erevan, pour la réalisation d’un grand projet de nouveau quartier situé au sud d’Erevan. 

En France, Alain Daronian, outre des chantiers complexes de rénovation, a construit un grand nombre de cinémas Gaumont dans les villes de France. Alain est marié à Véronique Kirchner, architecte,  et a deux enfants. 

 Son sourire, son respect des autres,  son esprit d’équipe, sa courtoisie nous manqueront en France comme auprès de ses collègues architectes d’Arménie.

La cérémonie aura lieu le mercredi 28 aout à 11h30 au crématorium du Père Lachaise à Paris . 

Michel Pazoumian

Nous avons appris la disparition de Manuel Dikran Deirmendjian.

Nous perdons un président particulier qui aura consacré 14 années de sa vie à l’animation de notre association, entre 1985 et 1999.

A partir de cette année, il a été un président d’honneur attentif à l’évolution du G2iA, avec la distance nécessaire pour permettre à ses successeurs de mener leurs projets à bien.

A la tête du G2iA au moment de l’indépendance de l’Arménie, il a été parmi les pionniers qui sont mis en œuvre les premiers projets d’envergure. La construction du lycée français de Gyumri, inauguré en 1994 en présence de Jacques Toubon, ministre de la Culture et de la francophonie, était un moment important de la coopération franco-arménienne dont il avait été l’un des pionniers. De même, deux importantes initiatives, la création d’un centre de formation continue, le CEMA (Centre d’Enseignement du Management en Arménie), en partenariat avec la chambre de commerce, faisant venir des experts de France pour aider la transition du pays vers une économie libérale et aussi la création d’une école de français pour déjà positionner l’Arménie dans un univers francophone.

Les premiers locaux du G2iA en Arménie, seront à la CCI d’Arménie que les membres de l’association auront contribué à façonner ces premières années de pionniers.

Parallèlement, il a été l’un des fondateurs et membres actifs du comité du 24 avril qui aboutira, en janvier 2001 à la reconnaissance par la France du génocide des Arméniens.

Il rejoint son ami, le regretté Yervant Berberian avec qui il avaient œuvré avec le CCAF, à l’installation de la statue de Komitas à la place qui deviendra plus tard le jardin d’Arménie, le 24 avril 2003

Installé depuis le milieu années 2000 dans le sud-ouest, il s’est engagé sans relâche à l’animation d’’associations autour de Bordeaux puis, de Saint jean de Luz, notamment Agur Arménie, ces dernières années.

Toujours généreux et exigeant, il a systématiquement soutenu, en toute discrétion, personnellement et financièrement, les projets que notre association aura mené depuis l’a fin des années 2000.

Parallèlement il a su conduire une vie active au sein de son cabinet d’architecture ou il a su mener des projets d’envergure là aussi, avant de se retirer dans son sud-ouest natal

Le G2iA, et plus généralement la communauté arménienne, perd un grand homme qui aura consacré toute sa vie à sa communauté, ou qu’il soit. 

C’est un visionnaire, à l’esprit pionnier et un exemple d’engagement qui nous quitte et qui laisse un grand vide pour la communauté. 

Toutes nos condoléances à ses proches, puisse t’il reposer en paix dans la lumière du seigneur.

Pour apporter vos témoignages et contribuer, visitez la page dédiée : https://www.espace-hommage.fr/mon-espace/d3f35aff

L »association prépare un don à une action chère à notre Président d’Honneur et vous communiquera bientôt les modalités

Dans le cadre de l’année de l’Arménie, le G2IA a proposé à la ville d’Issy les Moulineaux d’initier un cycle du cinéma arménien. Six oeuvres seront diffusées de mai à novembre.

Ne manquez pas cette première projection qui vous plonge dans l’histoire du pays, en présence de l’acteur principal, Richard Sammel.

Synopsis du film :
Alors que les tensions militaires dans le Haut-Karabagh reprennent, Robert, un reporter de guerre allemand, revient dans la région. En 1992, il avait couvert un premier conflit dans la zone et commis l’irréparable… Aujourd’hui, il doit faire face aux regrets et aux conséquences de son acte, tandis qu’il rencontre une chanteuse d’opéra.

Projection suivie d’un échange en présence de Richard Sammel, acteur principal du film (Un village français, OSS 117, Casino Royal, Inglourious Basterds) et Coraline Lamaison, agent artistique.

Vendredi 31 mai 2024 de 20:30 à 22:30
Tarif unique : 5€
Ciné d’Issy, 11-13, rue Danton 92130 Issy-les-Moulineaux

par Lisa Tevonian

Le salon Wine Paris est un salon incontournable pour les professionnels du vin du 12 au 14 février. Il mettait en avant deux stands arméniens, le domaine Zorah et Armvino. 

Ce salon en plus de permettre de rencontrer ses clients internationaux permet aussi de rencontrer de futurs importateurs, des agents, des distributeurs,… 

Les vins Zorah étaient sur un stand « Les Vignobles Complantés » mettant en avant 8 vignerons. Les vins de Zorah viennent de rejoindre cette association qui mettent tous en avant des complantations. Les vins de complantations sont des cépages différents d’une même parcelle, récoltée et vinifiée ensemble. Le vin de complantation du domaine Zorah était Yeraz. Un vin très fin en bouche qui nous fait voyager dans les vignes arméniennes. Le plus incroyable était le vin Karasi qui est une magnifique représentation de l’image qu’on doit avoir du cépage Areni, entre le fruit et les épices, notre palais voyage. Des vins travaillés finement en suivant la méthode arménienne ancestrale dans les Karas. Les vins Zorah sont distribués en France par Valade et Transandine. Zorik et Yeraz étaient présents pour mettre en avant leurs vins avec leurs explications. Deux personnes passionnées mettant tous leur amour et leur savoir-faire dans leurs vins. 

Armvino, distributeurs de vins arméniens en France, une carte avec principalement des domaines en biodynamie ou faisant des vins nature. Des blancs dépaysants et caractéristiques des vins arméniens. Des rouges principalement centrés sur Areni, montrant la diversité et la complexité d’Areni sur différents terroirs, régions et main de vigneron. Une belle collection de spiritueux arméniens. Une différence d’élevage : cuve inox, cuve béton et Karas. Il est possible de déguster et d’acheter ses vins à la cave Kenats dans le 15e arrondissement à Paris. Sur ce stand, de nombreuses personnes sont passées connaissant ou pas les vins arméniens, mais tous avaient des étoiles à chaque gorgée ; un voyage des cinq sens. Shant connaissant tous ses vins sur le bout des doigts avec des débuts prometteurs et un début d’engouement sur les vins arméniens. 

Une belle mise en avant des vins arméniens, en espérant pouvoir voir l’année prochaine d’autres viticulteurs arméniens en avant.

De nombreuses opportunités s’offrent à nous et permettront de renforcer les liens entre la France et l’Arménie. L’accroissement important de l’économie arménienne est le seul vecteur de sa sécurité et de sa pérennité. Nous avons les moyens d’y participer activement.

Vous trouverez ci-après les principaux axes d’actions pour l’année à venir mais il ne vous est pas interdit d’être imaginatifs et d’en proposer d’autres. Nous avons aujourd’hui le soutien de l’Ambassade de France, de la Chambre de Commerce et d’Industrie et de plusieurs organisations locales (UATE, NCIE, Engineering City), 2024 s’annonce donc une année porteuse.

Synergies entre l’Arménie et la Diaspora

Développer l’image de l’Arménie culturelle comme scientifique

Sommet économique France Arménie de mars 2024

Promotion de l’Arménie auprès des entreprises françaises

Accompagnement des Startups arméniennes en France

Promotion du vin arménien en France

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