5 applications arméniennes qui se font remarquer

Après le remarquable jeu ShadowMatic, primé par Apple, voilà que 5 applications sont mises à l’honneur par un blogeur de renom.

Pour ceux qui communiquent beaucoup, je vous conseille particulièrement Zangi, découvert il y a 2 ans et qui a rééllement un fonctionnement bien supérieur à Viber ou Whatsapp.

L’article de Raffi Eliott est en anglais, mais il vaut le détour !

Et pour découvrir, voire installer Zangi, c’est ICI

Intelligence artificielle et Arménie

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de rencontrer Pegor Papazian, voici une fort intéressante interview, en anglais, de cet expert de la technologie comme de l’Arménie.

Il a récemment créé une étonnante startup, Bazillion Beings, et présente ici sa vision de l’avenir des robots intelligents mais aussi de la qualité des ingénieurs que l’on peut croiser en Arménie (à partir de la 11ème minute).

Armez-vous de patience et écoutez le sur SoundCloud … et découvrez aussi sur Youtube sa conférence lors de l’événement TEDx Yerevan.

Conférence Blockchain

antoine Yeretzian

Le mardi 11 avril était le jour du rendez-vous mensuel du G2iA maintenant bien installé dans le cadre du restaurant du Sénat.

Antoine Yeretzian, fondateur associé de Blockchain France était l’invité de la soirée pour parler de la technologie Blockchain et de son tout jeune parcours.

Cette technologie présente les 4 caractéristiques suivantes :

  • Résilience : la blockchain est beaucoup plus robuste et résiliente face aux attaques du fait de son design décentralisé.
  • Traçabilité : il est possible de remonter l’historique des transactions sur la blockchain et de savoir quand elles ont eu lieu.
  • Désintermédiation : pas d’autorité supérieure ou de tiers de confiance dans la blockchain, ce qui supprime des frais et des délais d’intermédiation.
  • Intégrité de la donnée : une infirmation inscrite dans la blockchain reste intègre, c’est-à-dire que si elle est modifiée les participants du réseau pourront s’en rende compte.

D’ores et déjà des cas d’usage sont installée comme par exemple :

  • Dans des pays développés disposant d’une législation et d’un corps social assurant une intermédiation importante, l’organisme bancaire IBM Global Financing a développé un pilote autour de la fluidification des processus de financements, pour réduire le temps de résolution des litiges. De nombreuses institutions travaillent dans le cadre des processus de Trade Finance (le suivi du processus end-to-end, la dématérialisation de la lettre de crédit et tout ce qui concerne le crédit documentaire). Les applications de la Blockchain ne se limitent pas à la finance. Des expérimentations sont en cours de réalisation dans les domaines de l’assurance, des transports, mais aussi sur des problématiques de traçabilité dans la supply chain: logistique, suivi de la chaine d’approvisionnement, produits de luxe. Le monde de l’énergie est également en effervescence sur le sujet.
  • Dans des pays en voie de développement, l’exemple du Ghana a été cité pour exposer le système d’enregistrement du cadastre inexistant jusqu’à lors. L’ONG Bitland enregistre sur la blockchain les titres de propriété fonciers, et transmet aux citoyens le moyen de prouver électroniquement leur statut de propriétaire, ainsi que la liberté de librement transférer à d’autres individus leur terrain ; la blockchain remédie ainsi au manque de tiers de confiance criant et offre une nouvelle infrastructure aux citoyens ghanéens. Une expérimentation similaire est conduite en Géorgie. Sur un autre sujet, des start-ups comme Bitpesa ou Abra travaillent à réduire les frais et les délais des remises et des transferts internationaux, source de revenu importante pour certains pays en développement.

Plusieurs réseaux de confiance sont apparus et d’autres restent à venir. Si Bitcoin, est le premier à avoir été mis en production en 2009, d’autres réseaux comme Ethereum, Ripple, Iota ou Hyperledger, sont apparus et une concurrence est en cours pour atteindre des tailles critiques sur des usages qui restent encore à inventer.

Antoine Yeretzian souligne que si l’usage de cette technologie commence à arriver à maturité, il apparaît tous les mois des innovations qui démontrent que le marché est en plein ébullition et qu’on est loin d’une standardisation, issu d’une expérience suffisant. Autrement dit il y aura encore beaucoup de changements, des gagnants et des perdants, sur les choix faits ou des innovations à venir.

Dans tous les cas, c’est un monde de passionnés et passionnant qui a été exposé par Antoine Yeretzian, pris avant même sa sortie d’école par le virus de l’entrepreneur arménien.

Requiem

Une oeuvre magnifique vient de sortir chez ECM, la maison d’édition de Manfred Eicher qui a su dénicher les plus grands talents du jazz et de la musique moderne, de Keith Jarrett à Jan Garbarek ou Henrik Gorecki.

Il s’agit d’un requiem écrit par Tigran Mansurian … vous vous doutez donc à qui l’oeuvre est dédiée !

Un requiem à la facture classique, aux lignes mélodiques fortes, qui vous transporteront loin dans le temps et l’espace, vous feront ressentir douleur et compassion.

Pas de critique musicale ici, d’autres s’en chargeront, mais un conseil : ne passez pas à côté.

Et faites un tour sur le site de Trigan Mansurian.Si vous souhaitez mieux connaître ECM, à mon sens le plus grand éditeur de musique moderne et jazz, visitez son site ECMrecords

Silicon Valley en Arménie ?

Le développement impressionnant des compétences faisant appel aux nouvelles technologies de l’information. L’exemple du concept conçu par les centres TUMO qui s’implantent dans différentes régions d’Arménie. L’expertise indiscutable des jeunes techniciens arméniens suscitant l’intérêt et les sollicitations des sociétés étrangères qui s’installent en Arménie.

Une émission de la radio AYP FM, animé par Hasmig Papazian

En studio :

  • Armen Mnatsakanian,Directeur de Web-ISI
  • Philippe Poux, Directeur général de Contextor

Au téléphone :

  • Marie Lou Papazian, Directrice des centres TUMO d Arménie
  • Aramazd Abedi, directeur de la société Damaris
  • Hovel Chnorokian, fondateur de Hexagone

On en parle dans l’émission :

La vidéo des montres MOOG

L’application Zangi qui permet de téléphoner en vidéo sur mobile

L’application Hishel qui fédère les arméniens autour du globe

Mais aussi l’application AYPfm ( Apple IOS ou Android )qui vous permet d’écouter la radio sur votre smartphone

Erevan, ArmTech et startups …

Comme nous l’avions annoncé, quelques spécialistes des nouvelles technologies sont à Erevan pour suivre ArmTech 2015, rencontrer des startups et visiter les lieux où l’avenir se forge en Arménie.

L’équipe, constituée de Benoit Vallet, Francis Wolinski, Philippe Poux et Jean Michel Billaut dont vous pouvez suivre chaque jour le billet ici :

Premier joursecond jour …

Troisième … quatrième … cinquième …

Communication et influence, une conférence captivante

Mardi 6 octobre, dans le magnifique cadre du restaurant du Sénat, se déroulait la conférence-dîner animée par Jean François Bianchi, expert en influence et professeur à l’2cole de Guerre Economique.

Jean François Bourreau en pleine présentation

Le moins que l’on puisse dire est qu’il a captivé son auditoire et suscité quelques débats animés. Les sujets abordés méritent que nous approfondissions nos réflexions.

Internet, un champ de bataille à part entière ?

le Mardi 16 Avril 2013 à 20h00
Yan’s Club, 5 Avenue Reille, 75014 Paris

La dépendance grandissante de pans entiers de nos existences (données médicales ou bancaires), de nos modes de production (informatique d’entreprise ou équipements industriels) et de notre défense (numérisation de l’espace de bataille) à l’égard des systèmes informatiques fait de la cybersécurité une nécessité vitale. D’autant que dans ce nouveau théâtre d’ombres, le principe de la guerre asymétrique est consacré : des États peuvent être attaqués par des militants isolés, des particuliers mis en cause par d’autres personnes privées, des entreprises devenir la cible de compétiteurs indélicats, etc. C’est en sachant ce que l’on risque de perdre sur la Toile que l’on peut entreprendre de sécuriser nos données sensibles. On doit alors s’interroger sur le juste équilibre entre une politique de surveillance très aboutie, et un droit à l’intégrité de son « patrimoine numérique ».

A propos du conférencier

Nicolas Arpagian est rédacteur en chef de la revue Prospective stratégique. Coordonnateur d’enseignements à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), il y dirige le cycle « Sécurité numérique ». Il a notamment publié L’État, la Peur et le Citoyen (Vuibert, 2010) et La cyberguerre (Vuibert, 2009). Son ouvrage intitulé « La cybersécurité » édité par « PUF », collection « Que Sais-je ? » traite du sujet de la conférence.Date: Mardi, 16 Avril, 2013 – 20:00 – 22:45