Stage en temps de pandémie

Après bien des péripéties, l’association a réussi à proposer à 2 étudiants de l’IUT de Cergy-Pontoise Sarcelles des stages en Arménie … à distance !

Nous vous tiendrons informés de cette aventure innovante, voici déjà le témoignage d’un télé-stagiaire :

Je m’appelle Kelly Darabor, je suis actuellement étudiant en deuxième année en filière Métier du Multimédia et de l’Internet plus communément connu sous le terme MMI.  Vu la situation sanitaire auquel fait face le monde, trouver un stage n’est pas une chose très facile. Je vais vous parler de comment se déroule mon stage de fin d’année en télétravail et à l’international.

Tout a commencé en septembre 2019 lorsqu’une de mes professeurs nous a parlé de la possibilité de faire un stage en Arménie; Étant quelqu’un qui aime découvrir et apprendre je me suis alors renseigné, ce qui m’emmène à la rencontre de Sasun Saugy, le secrétaire général de l’association G2IA qui m’a parlé brièvement de l’échange entre les stagiaires de France et d’Arménie, et des entreprises qui prennent des stagiaires en Arménie. 

Etant donné que je suis étudiant étranger en France, j’étais très enthousiaste de faire ce stage afin de découvrir un nouvel horizon et de voir comment on travaille dans d’autres pays. J’ai obtenu le visa cependant le covid-19 a surpris le monde entier ce qui a entraîné la fermeture de plusieurs frontières, par la même occasion a stoppé mon stage.

Le président de l’association Philippe Poux m’a contacté et a essayé de trouver une solution, soit une autre entreprise dans un domaine en relation avec ma filière, ce qui fut fait. Au final le stage se déroulera en télétravail avec la startup Cyber mantis se trouvant dans l’incubateur arménien Startdoon.

Jusqu’à présent j’ai fait une vidéo teaser, pour l’optimisation du jeu vidéo sur playstore, Je gère les réseaux sociaux instagram et facebook, et on travaille actuellement sur la refont de leur site web.

Ré-enchanter l’apéritif

chacun ses bulles

Nathalie Davoudian a su découvrir des vignerons talentueux en Champagne et propose maintenant d’allier leurs vins de façon élégante !

Que vous ayez envie d’associer Champagne avec du chocolat ou de la truffe, ces assemblages de produits VALRHONA et AIX & TERRA pourront vous transporter dans un moment épicurien (qui ne sera pas du luxe dans la situation actuelle …)

A s’offrir ou à offrir, directement sur le site ChacunSesBulles !

… et faites-nous part de vos expériences …

Patrick Devedjian, un homme exceptionnel

Nous connaissons tous la remarquable carrière de Patrick, à Antony, au parlement et en tant que ministre. 

Nous connaissons tous son audace et son courage lorsqu’il s’engageait pour défendre son histoire : celle de sa famille, celle de tous les arméniens; ce fut la défense des jeunes combattants qu’on disait terroristes, ce fut le combat de la reconnaissance du génocide. 

J’ai eu la chance de le connaitre et de travailler avec lui à partir de 2008, lorsqu’il a lancé l’appel d’offre du département des Hauts de Seine pour un projet de lutte contre la malnutrition en Arménie. J’ai eu aussi la chance de l’accompagner lors de trois voyages dans le Tavoush. 

Ce dimanche 29 Mars, à l’annonce de son décès, outre les larmes qui m’ont envahi comme beaucoup d’autres, les souvenirs, les anecdotes, les sentiments de révolte se sont bousculés dans mon esprit. 

Il était un grand homme !

Il disait que son ministère préféré avait été le ministère de la Relance : car quand la crise financière de 2008 est arrivée,  il disposait d’un budget qui permettait de débloquer des projets culturels dans toute la France (rénovations d’église, aménagements de musées , etc…) ; l’homme de culture qu’il était, y a pris tant de plaisir….! 

Il justifiait ainsi le projet du Tavoush : lui, le patron de La Défense, ce monstre de modernité, il disait qu’un pays doit avant tout nourrir sa population et que l’agriculture, le développement du monde agricole, était une priorité … pour le Cambodge, Haïti, le Bénin mais aussi pour la petit Arménie enclavée.  Et il rajoutait avec pertinence, parce qu’il s’intéressait à tout, que les projets agricoles ne pouvaient réussir que sur le très long terme et que donc le département serait là pour soutenir les 4 projets sur le très long terme. 

Quand je lui disais que le projet était difficile et qu’avec regret nous ne réussissions le programme, malgré nos efforts, qu’à 70 à 80 %, il me disait que s’il avait réussi tous ses projets en tant que Maire et Président des Hauts de Seine à ce niveau, il en aurait été ravi. 

Et ses équipes renchérissaient discrètement en nous disant qu’il était un fantastique manager et gérait le département, avec bien entendu du talent politique, mais en vrai chef d’entreprise, avec toute la rigueur possible. Ils disaient la joie qu’ils avaient à travailler avec lui dans cet état d’esprit de conquête de chaque instant. 

Et il savait naïvement s’émerveiller : lors du voyage de 2010, où nous avions restauré et allongé les canaux d’irrigation de Ditavan, au bord des larmes, il admirait avec émotion ce vieux paysan qui avec sa pioche ouvrait un sillon pour permettre à l’eau d’envahir les plants de son champ de tabac. 

Tout au long des voyages, les nouvelles idées germaient à tout moment; et pendant des années il nous a bousculé sur 2 projets que nous n’avions pas les moyens ou le temps de rajouter au programme  : 

  • à la sortie du tunnel de Dilijan, devant la beauté des forêts du Tavoush, c’était :   » il faut planter de nouvelles espèces  régénérer les forêts et monter une scierie ! « 
  • devant les étals de viande qui pendaient au marché d’Idjevan, c’était :   » il faut apprendre aux arméniens à être de bons bouchers ! « 

Lors du dernier voyage de 2018, lors du sommet de la francophonie, 2 moments particuliers me reviennent.  

Sa joie du lancement d’un projet de fouilles archéologiques soutenu par les Hauts de Seine, pour les 10 années à venir sur les hauteurs d’Idjevan : il s’agit d’un site de l’âge de bronze datant de 5 000 ans. 

Son émotion, tandis que le concert de la place de la République résonnait, lorsque l’un des 4 combattants de 1981 lui tombait dans les bras. 

Patrick Dévedjian, c’était aussi tout cela !

Le Dimanche 29 mars nous étions abattus. Nous nous sommes appelés avec les équipes des Hauts de Seine et nous sommes promis : on relèvera le défi, pour Patrick, en sa mémoire… 

Michel Pazoumian
Vice Président délégué Fonds Arménien de France
Membre fondateur du G2IA

(Crédit photo : Max Sisvalian)

Le temps des artistes un film à voir et revoir

TV5Monde a diffusé le 19 mars le magnifique documentaire écrit par Anahit Dasseux Ter Mesropian que nous avions eu le plaisir d’acceuillir lors d’un de nos dîners.

Après avoir reçu quelques prix, à New York, au Chain Film Festival, au Golden Apricot à Erevan, cette diffusion est bienvenue et vous pouvez la revoir ICI.

Il existe aujourd’hui un monde artistique arménien en France et qui s’exprime, réfléchit à son identité, son histoire, mais toujours avec ce souci d’être, dans le même temps, profondément ancré dans la culture française. Pour témoigner de cette richesse culturelle, ce film documentaire a pour ambition de raconter ce lien et sa transmission, en mettant en valeur la force créatrice des artistes d’origine arménienne à travers les générations.

Retrouvez les témoignages de :

  • Robert Guédiguian et Ariane Ascaride et leur fille Mado;
  • Serge Avédikian et de ses deux fils, Tigrane et Hovnatan, réalisateur et acteur;
  • Simon Abkarian et sa femme Catherine Schaub et leur fils Djivan, musicien;
  • Macha Gharibian, pianiste et son père Dan, du groupe Bratch/Papiers d’Arménie;
  • Atom Égoyan et Arsinée Khandjian;
  • Claude Tchamitchian, contrebassiste;
  • Et enfin, de manière exceptionnelle, la présence du grand cinéaste Artavazd Péléchian.

La Bande annonce

Forbes parle des Startups arméniennes

Une journaliste de ForbesSweta Patel, s’est rendue en Arménie en octobre pour le congrès WCIT et elle a découvert à quel point le pays était dynamique. Son article mérite la lecture et nous partageons son point de vue sur l’apprentissage du Code et des échecs …

Sa conclusion : « Dans l’ensemble, l’expérience arménienne est quelque chose que je referais. Cela a totalement changé mon point de vue sur la scène technologique de la Silicon Valley, et j’ai appris beaucoup de choses qui seraient bénéfiques aux entrepreneurs« 

Programme pour la diaspora

Le gouvernement souhaite recruter quelques professionnels pour accompagner son développement.

C’est le Bureau du Haut Commissaire aux Affaires de la Diaspora de la République d’Arménie qui a annoncé « iGorts », un programme qui invite les professionnels arméniens de la Diaspora à travailler dans les institutions de l’Etat arménien. 

Pour postuler au programme, il faut être titulaire d’un master ou d’un diplôme supérieur et être disposé à vivre et à travailler en Arménie pendant un an, à partir de juillet.

Le programme prévoit un billet d’avion aller-retour et 336 000 drams par mois …

La présentation du programme est ici et le formulaire d’inscription là

L’Arménie et l’internet du futur

Il reste quelques places pour venir découvrir l’internet du futur et le rôle que joue l’Arménie dans l’avènement de cette architecture.

Une occasion unique pour rencontrer Louis POUZIN, un des créateurs d’internet et John DAY, celui qui a repensé comment faire communiquer des outils. Vous pourrez aussi écouter ceux qui ont épprouvé le modèle RINA, Miguel Ponce de Leon, et ceux qui le concrétisent à Erevan, Annie Voskanian et Hayk Mnatsakanyan.

Enfin le Général Marc Watrin-Augouard, Cybergendarme, fondateur du FIC donnera son appréciation d’ensemble.

C’est Le mardi 25 février à 18h30 à la Maison des élèves des Mines et des Ponts 270, rue St Jacques – 75005 Paris

Les défis de l’Arménie

Dans le cadre de l’Université populaire de Monseigneur Norvan Zakarian, aura lieu demain mardi 10 décembre de 20h30 à 22h, au centre Manooghian à Paris, une conférence intitulée :

« 1988-2019, les défis de l’Arménie indépendante en particulier en termes de gouvernance et de management, et l’expérience de la coopération avec la diaspora« 

Cette conférence sera animée par Robert Aydabirian, militant et chef d’entreprise, qui a souhaité que ce soit un dialogue avec Philippe Poux, Président de l’association.

Au plaisir de croiser ceux qui arriveront à affronter les difficultés liées aux grèves des transports.

L’Arménie présente pour la première fois au Salon Vivatechnology à Paris !

Communiqué de l’UGAB

Lundi 27 juin 2019 – Du 16 au 18 mai, le Salon Vivatechnology, rendez-vous mondial des startups et de l’innovation avec 124 000 visiteurs, 13 000 startups, 3300 investisseurs et 2500 journalistes, accueillait pour la première fois un Pavillon Arménie : « Inspiring Armenia » !  

L’Arménie bénéficie d’un grand potentiel de développement technologique grâce à un système éducatif de haut niveau, portée par une jeunesse qualifiée et féminisée permettant une très forte croissante dans le secteur de la tech. Grâce à ses talents, l’Arménie rayonne dans le monde entier comme un pays innovant et inspirant.

Considérée comme la « Silicon Valley » de l’Union Soviétique, l’Arménie nourrit depuis son indépendance l’ambition de devenir un pôle régional axé sur les nouvelles technologies et l’économie de la connaissance. C’est pour mettre en lumière de ce savoir-faire et ce potentiel que l’association HyeTech Europe, l’UGAB France et le G2iA prennent l’initiative de créer le pavillon « Inspiring Armenia » au salon Vivatechnology à Paris, sous l’égide du Ministère arménien des technologies et de l’information et soutenus par de nombreux sponsors, parmi lesquels l’entreprise arménienne BetConstruct.

Tout au long des 3 jours, le Pavillon fit la démonstration des multiples facettes inspirantes de l’Arménie, grâce à la présence d’une quinzaine de start-ups venues des quatre coins du monde (Arménie, Etats-Unis, Russie, France) et de nombreux acteurs de l’écosystème arménien.

Pour l’occasion, le Ministre arménien de l’IT, des télécommunications et des transports Hakob Arshakyan avait fait le déplacement, afin de promouvoir les nombreux atouts du pays et la stratégie gouvernementale en la matière.

UNE NATION INSPIRANTE

La présence d’un Pavillon Arménie à Vivatechnology visait à promouvoir l’Arménie comme une perle d’innovation dans le Caucase, inspirée et inspirante. L’Arménie réinvente l’éducation avec des programmes scolaires de plus en plus tournés vers les technologies, grâce à des initiatives telles que le Centre TUMO ou les laboratoires d’ingénierie Armath. Elle fait figure d’exemple avec un secteur des nouvelles technologies hautement féminisé, avec près de 30 % (la moyenne mondiale ne dépassant pas 20%). L’Arménie bénéficie enfin d’un réseau mondial puissant et d’investissements étrangers substantiels.

Le Pavillon Arménie faisait la démonstration du savoir-faire technologique du pays avec une quinzaine de start-ups prometteuses (computing next generation, blockchain, intelligence artificielle ou mettant la technologie au service de la santé et de l’environnement). L’écosystème de l’IT était représenté par les acteurs qui oeuvrent en matière d’éducation, de services ou d’attractivité.

Les représentants du World Congress of Information Technology (WCIT) qui aura lieu à Erevan en octobre 2019 étaient également présents, démontrant que l’Arménie devient le lieu des grands rendez-vous internationaux. Tout comme le président du réseau FrenchTech à Erevan, illustrant l’intérêt de la France pour l’écosystème arménien.

TROIS JOURS RICHES EN RENCONTRES

Le ministre Hakob Arshakyan s’était rendu à Paris pour l’occasion, multipliant les rencontres. Jeudi 16 mai, il exposait la stratégie du gouvernement arménien face aux exposants du Pavillon et les entrepreneurs de la communauté arménienne dans les locaux de Grant Thornton, accueillis par son président, Daniel Kurkdjian. 

Sa présence sur le Pavillon arménien les jours suivants lui permettait de rencontrer Louis Pouzin, l’un des pères d’internet ; Frédéric Mazzella, dirigeant de BlablaCar ; Robert Vassoyan, entrepreneur ; Garry Kasparov, champion du monde d’échecs ; Didier Parakian, adjoint à la Mairie de Marseille ; Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France et Jérôme Chartier, vice-président en charge de l’international ou encore Jacques Terzian et Maurice Levy, respectivement présidents du Publicis Drugstore et de Publicis.

UNE PREMIÈRE ÉDITION COURONNÉE DE SUCCÈS

Cette opération, qui visait à promouvoir l’Arménie comme pays à la pointe des nouvelles technologies et de la modernité fut, de l’avis de tous, une véritable réussite de par la qualité des start-ups et entrepreneurs sélectionnés, du programme des panels tout au long des 3 journées d’exposition, des rencontres organisées pour le Ministre et de la couverture médiatique de l’événement. 

La présence de l’Arménie au salon Vivatechnology s’inscrit ainsi dans une stratégie globale de l’UGAB France et de son association partenaire, HyeTech Europe, qui vise à promouvoir l’Arménie comme pôle régional de l’IT et de l’innovation aux yeux de l’Europe et du monde. 

C’est une première édition qui en appellera d’autres afin d’encourager le pays sur la voie de l’innovation et du progrès.

L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) est la plus grande organisation mondiale à but non lucratif consacrée à la préservation et à la promotion du patrimoine arménien, à travers de nombreux programmes éducatifs, culturels et humanitaires. Grâce à la vision de ses dirigeants et au soutien de généreux donateurs et membres actifs, l’UGAB joue un rôle important dans la défense des traditions et des valeurs arméniennes en s’adaptant aux besoins de la communauté arménienne dans le monde et aux exigences de son époque. Depuis 1906, l’UGAB est restée fidèle à son objectif principal : œuvrer à la prospérité des Arméniens du monde entier. Pour plus d’informations sur l’UGAB et ses programmes dans le monde, veuillez visiter www.agbu.org et www.ugabfrance.org.  

Nouveau Campus de l’UFAR

NOUVEAU CAMPUS DE L’UFAR

L’Université Française en Arménie se mobilise et mobilise autour du projet UFAR 20+  dotés de nouveaux locaux plus spacieux et un cursus 
intégrant de nouveaux domaines. 

Samedi 15 juin 2019 à 10h15 

« Cartes sur Table » 

 Avec :

Jean-Marc Lavest, Recteur de l’Université Française en Arménie (UFAR)

Alexis Govciyan, Président du comité de pilotagedu partenariat et membre du CA de l’UFAR

Philippe Poux, Président du G2IA

Hayk Mnatsakanian, Alumni 2018 de l’UFAR, directeur de Stardoon et de RINArmenie

Valérie Peceresse, Présidente de la région Île-de-France

Guillaume Rousset, Vice-Président, en charge des relations internationales de Lyon Jean Moulin 3. Doyen associé de la faculté de droit de l’UFAR 

Michel Daydé – Directeur de l’Institut de Recherche en Informatique de Toulouse (Université Paul Sabatier Toulouse 3) – Délégué scientifique CNRS

Nadia Gortzounian Présidente de l’UGAB France 

Michel Pazoumian Vice-Président du Fonds Arménien de France

Vous aussi, participez au projet UFAR 20+ en faisant un don sur don-ufar.com

AYP FM est diffusé sur 99.5 fm en région parisienne, sur internet www.radio-aypfm.com et sur les smartphones Apple ou Android.