Chaque année, ce grand journal économique effectue le classement des pays qui ont le plus progressé.
Cette année, ce sont la Malaisie, l’Ethiopie et l’Arménie qui sont analysés pour leurs indéniables progrès, tant économiques que démocratiques, et c’est l’Arménie qui est mise à l’honneur.
Le paragraphe sur l’Arménie :
« Et en Arménie, c’est exactement ce qui semble s’être produit. Le président, Serge Sarkissian, a tenté d’esquiver les limites de son mandat en se faisant nommer Premier ministre. Les rues ont éclaté en signe de protestation. Nikol Pashinyan, ancien journaliste et député charismatique et barbu, a été porté au pouvoir, légalement et proprement, par une vague de révulsion contre la corruption et l’incompétence. Sa nouvelle alliance politique a recueilli 70% des suffrages lors d’élections ultérieures.
Un oligarche putinesque a été éjecté et personne n’a été tué. La Russie n’a pas trouvé de motif pour intervenir. Un point d’attention: le désagréable conflit territorial entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’a pas été résolu et pourrait s’enflammer à nouveau.
Cependant, cette nation ancienne et souvent mal dirigée dans une région turbulente a une chance de démocratie et de renouveau. Pour cette raison, l’Arménie est notre pays de l’année. Shnorhavorum yem! «
Source : The Economist Country of the year 2018