Nous nous faisons de plus en plus l’écho des réussites qui nous viennent tout droit d’Arménie. De ces startups qui montrent que le pays a d’étonnantes ressources dans le domaine des nouvelles technologies, capables de se distinguer face à la Silicon Valley.
Aussi c’est avec plaisir que nous apprenions hier que SoloLearn, une remarquable application permettant d’apprendre à coder (JavaScript, Swift, Python, C++, and HTML/CSS), venait de recevoir le prestigieux “FbStart Apps of the Year”, le prix dui récompense la startup la plus performante selon Facebook !
Créée par Yeva Hyusyan et Davit Kocharyan à Erevan, cette startup montre de façon brillante qu’une belle idée accompagnée par une équipe motivée peut arriver sur le devant de la scène.
En quelques mois, l’application a attiré plus de 5 millions d’utilisateurs actifs puisqu’ils font 1,5 million de quizz par jour … et 3 millions de codes executés par seconde ! Les utilisateurs sont pour un quart aux US, un quart en Inde et le reste en Europe.
A nous, en France, de nous mobiliser pour accompagner les prochains succès de la Yerevan Valley … une initiative est en cours pour créer des synergies entre la diaspora et l’Arménie, si vous souhaitez y participer écrivez-nous.
Le Mardi 13 juin 2017, au Restaurant du Sénat, Nicolas Arpagian (*) interviendra sur le sujet :
« Cyberattaques & campagnes électorales »
quelles pratiques,
quelles parades,
quelles perspectives
pour les équipes de campagne ?
2016 – 2017 a été une période électorale dans le monde qui a été propice au développement de cyberattaques visant à nuire aux candidats en campagne dans les grandes démocraties.
Quelles sont les stratégies de nuisance, quelles sont les parades à mettre en place, quelles sont les perspectives d’évolution de ces pratiques ?
Autant de questions qui seront expliquées par Nicolas Arpagian, suivi d’un débat.(*) Nicolas Arpagian Directeur de la Stratégie d’Orange Cyberdefense et Directeur scientifique à l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice, Nicolas Arpagian est l’auteur de « La Cybersécurité » (Collection «Que sais-je», PUF) et de nombreux autres publications. Twitter @cyberguerre
Restaurant du Sénat, 15 ter rue de Vaugirard – Paris 6ème le 13 juin à 19h30
Un dîner-débat animé par Jean Charles Samuelian, qui nous fera part de son expérience.
Jean-Charles Samuelian est co-fondateur et CEO d’Alan. Alan est la première assurance santé digitale en France, et la première assurance indépendante agréée depuis 1986. Alan réinvente l’expérience utilisateur tout en fournissant une couverture simple et transparente avec un excellent rapport qualité prix. Créée en 2016, la société a levé plus de 12 M€ dans un des plus gros tour de seed français.
Avant cela, Jean-Charles a co-fondé Expliseat, qui a révolutionné le siège d’avion de classe éco. Il code depuis qu’il a 12 ans. Jean-Charles a reçu de nombreux prix dont la Médaille du Redressement Productif, deux Prix Montgolfier, les 30 Glorieux d’Europe 1, les 100 de l’Aéronautique Européenne par l’Usine Nouvelle.
Il est ingénieur des Ponts & Chaussées, avec un MBA du Collège des Ingénieurs et est diplômé de l’Institut des Actuaires.
Restaurant du Sénat, 15 ter rue de Vaugirard – Paris 6ème le 9 mai à 19h30
Après le remarquable jeu ShadowMatic, primé par Apple, voilà que 5 applications sont mises à l’honneur par un blogeur de renom.
Pour ceux qui communiquent beaucoup, je vous conseille particulièrement Zangi, découvert il y a 2 ans et qui a rééllement un fonctionnement bien supérieur à Viber ou Whatsapp.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de rencontrer Pegor Papazian, voici une fort intéressante interview, en anglais, de cet expert de la technologie comme de l’Arménie.
Il a récemment créé une étonnante startup, Bazillion Beings, et présente ici sa vision de l’avenir des robots intelligents mais aussi de la qualité des ingénieurs que l’on peut croiser en Arménie (à partir de la 11ème minute).
Armez-vous de patience et écoutez le sur SoundCloud … et découvrez aussi sur Youtube sa conférence lors de l’événement TEDx Yerevan.
Un dîner-débat animé par Antoine Yeretzian, cofondateur de Blockchain France. Cette technologie encore inconnue du grand public agite les cercles numériques et financiers depuis déjà quelques mois et ses promesses semblent immenses tant pour l’ensemble des industries que pour la société civile.
Alors, bulle ou réalité ? Venez partager nos réflexions autour des questions suivantes :
Qu’est-ce que la blockchain et pourquoi elle est importante ?
Quels sont les secteurs et les entreprises qui seront concernés et comment s’y préparent-ils ?
Quelle réalité derrière le buzz ?
Restaurant du Sénat, 15 ter rue de Vaugirard – Paris 6ème le 11 avril à 19h30
Le mardi 11 avril était le jour du rendez-vous mensuel du G2iA maintenant bien installé dans le cadre du restaurant du Sénat.
Antoine Yeretzian, fondateur associé de Blockchain France était l’invité de la soirée pour parler de la technologie Blockchain et de son tout jeune parcours.
Cette technologie présente les 4 caractéristiques suivantes :
Résilience : la blockchain est beaucoup plus robuste et résiliente face aux attaques du fait de son design décentralisé.
Traçabilité : il est possible de remonter l’historique des transactions sur la blockchain et de savoir quand elles ont eu lieu.
Désintermédiation : pas d’autorité supérieure ou de tiers de confiance dans la blockchain, ce qui supprime des frais et des délais d’intermédiation.
Intégrité de la donnée : une infirmation inscrite dans la blockchain reste intègre, c’est-à-dire que si elle est modifiée les participants du réseau pourront s’en rende compte.
D’ores et déjà des cas d’usage sont installée comme par exemple :
Dans des pays développés disposant d’une législation et d’un corps social assurant une intermédiation importante, l’organisme bancaire IBM Global Financing a développé un pilote autour de la fluidification des processus de financements, pour réduire le temps de résolution des litiges. De nombreuses institutions travaillent dans le cadre des processus de Trade Finance (le suivi du processus end-to-end, la dématérialisation de la lettre de crédit et tout ce qui concerne le crédit documentaire). Les applications de la Blockchain ne se limitent pas à la finance. Des expérimentations sont en cours de réalisation dans les domaines de l’assurance, des transports, mais aussi sur des problématiques de traçabilité dans la supply chain: logistique, suivi de la chaine d’approvisionnement, produits de luxe. Le monde de l’énergie est également en effervescence sur le sujet.
Dans des pays en voie de développement, l’exemple du Ghana a été cité pour exposer le système d’enregistrement du cadastre inexistant jusqu’à lors. L’ONG Bitland enregistre sur la blockchain les titres de propriété fonciers, et transmet aux citoyens le moyen de prouver électroniquement leur statut de propriétaire, ainsi que la liberté de librement transférer à d’autres individus leur terrain ; la blockchain remédie ainsi au manque de tiers de confiance criant et offre une nouvelle infrastructure aux citoyens ghanéens. Une expérimentation similaire est conduite en Géorgie. Sur un autre sujet, des start-ups comme Bitpesa ou Abra travaillent à réduire les frais et les délais des remises et des transferts internationaux, source de revenu importante pour certains pays en développement.
Plusieurs réseaux de confiance sont apparus et d’autres restent à venir. Si Bitcoin, est le premier à avoir été mis en production en 2009, d’autres réseaux comme Ethereum, Ripple, Iota ou Hyperledger, sont apparus et une concurrence est en cours pour atteindre des tailles critiques sur des usages qui restent encore à inventer.
Antoine Yeretzian souligne que si l’usage de cette technologie commence à arriver à maturité, il apparaît tous les mois des innovations qui démontrent que le marché est en plein ébullition et qu’on est loin d’une standardisation, issu d’une expérience suffisant. Autrement dit il y aura encore beaucoup de changements, des gagnants et des perdants, sur les choix faits ou des innovations à venir.
Dans tous les cas, c’est un monde de passionnés et passionnant qui a été exposé par Antoine Yeretzian, pris avant même sa sortie d’école par le virus de l’entrepreneur arménien.
Le diner conférence mensuel du G2iA était consacré au rendez vous annuel du groupement avec l’Université Française en Arménie et la ville de Sarcelles.
L’année des 15 ans de l’UFAR et de 10 ans d’expérience d’accueil des stagiaires licence, le dîner conférence était honoré par la présence de SEM Henry Cuny l’ancien ambassadeur de France en Arménie et son épouse ainsi que Mr Jean-Marc Lavest, recteur de l’UFAR.
Les stagiaires de l’UFAR étaient présents avec leurs tuteurs des services de la ville de Sarcelles pour partager leur expérience avec nombreux participants du diner conférence.
Monsieur Cuny a évoqué dans un premier temps la vision qu’il a souhaité et mis en place pour que les jeunes arméniens aient les mêmes chances de réussite et d’insertion dans leurs pays que ses enfants en France qui préparaient les grandes écoles. Cette vision, s’est mise en place durant quatre années de mobilisation, persévérence et combat contre les préjugés pour disposer d’un outils, l’UFAR, qui est aujourd’hui la plus grande réussite de la diplomatie Française en Arménie.
Les standards de sélections des étudiants à l’entrée, la rigueur des examens, ont permis très vite et encore aujourd’hui aux étudiants d’être primés dans des concours inter universitaire, national et international. Les anciens élèves, trentenaires aujourd’hui, commencent à accéder aux plus hautes fonctions de l’état, et ce processus se poursuit aujourd’hui après 15 ans d’existence de l’UFAR. Bien sur, il y a eu et il peut y avoir ici ou là des tentatives d’influence pour disposer de passe droits, privilèges pour un fils ou un neveu de la part de personnalités locales, mais l’organisation en place et la répartition des fonctions au sein de l’institution ou le recteur et le secrétaire général sont nommés par la partie Française, évite ces dérives et garantit le respect du standard exigé de la part des universités françaises en général et de Lyon 3 en particulier.
Après cette intervention rétrospective, Monsieur Jean Marc Lavest a présenté le présent et avenir de l’université dans le cadre régional du Caucase.
Tout d’abord, et puisque le dîner était organisé autour des stagiaires de la ville de Sarcelles, Monsieur Lavest a souligné que les stages sont passés en 2017 de 4 à 7 semaines, ce qui laisse aux organismes d’accueil et aux stagiaires d’avoir un temps suffisant pour développer une action réellement utile, allant plus loin qu’un stage de type découverte avec l’ancien format sur 4 semaines. Ensuite, Il a annoncé qu’à coté des filières commerce, gestion, droit international et banque, une nouvelle filière mathématique appliquée à l’informatique et actuariat allait être lancée dès la rentrée 2017. Enfin il a annoncé que les accords qui liaient la France et l’Arménie pour l’UFAR allaient être renouvelés à l’occasion de la visite officielle du président de la République d’Arménie Mr Sarkissian en France début Mars. Ces accords doivent permettre entre autres d’affirmer davantage le rayonnement régional de l’UFAR dans le Caucase, ou des étudiants iraniens et Russes ont commencé à s’inscrire en nombre.
Le G2iA espère que ces perspectives seront accomplies avec le même niveau d’exigence d’équité et d’excellence que celui qui a guidé l’UFAR durant ses 15 premières années.
Jacques Bahry, président du G2iA, a salué Mr & Mme Cuny ainsi que M Lavest qui nous faisaient l’honneur d’être présent ce soir, et a fait part de ses sincères remerciements à la Ville de Sarcelles , notamment Monsieur le député maire François Pupponi qui soutient ce projet d’accueil des stagiaires à travers le G2iA, grâce à l’implication de M Khatchikian ancien conseiller municipal de la ville sans qui ce projet n’aurait pas existé depuis 2011. Il a rappelé l’investissement du groupement depuis maintenant 10 ans pour l’accueil des stagiaires en région parisienne et sa conviction sur le rôle d’ambassadeurs de de l’économie arménienne pour la coopération avec la France et les ressources qu’ ils représentent pour le développement des PME Françaises dans la région du Caucase, de l’Iran et des pays de l’union douanière créée par la Russie.
Ensuite Virginie Dilanyan, directrice du service culturel, a présenté son service et présenté les actions menées par Serzh Abrahamian.
Aurélie Albot, directrice du service de l’enfance a présenté les missions confiées à Yevgenya Danielyan.
Enfin, Philippe Poux, directeur général de la société Contextor, spécialisé dans l’automatisation et la robotisation de processus d’entreprises a souligné le profils particulièrement entreprenant et innovant des étudiants de l’UFAR en général et de Samvel Gharibian en particulier en stage dans son entreprise.
A chaque fois, Monsieur le recteur a insisté sur l’importance de cette expérience, qui même si elle a lieu dans des collectivités territoriales, ne sont pas moins des organisations gérant des ressources humaines et financières très conséquentes. Le rôle de services culturels ou de l’enfance, dans des villes de 70 000 habitants, regroupant des dizaines de communautés pour donner accès à une culture, éducation, la santé de qualité permettant une intégration harmonieuse est une élément central dans la vie des citoyens et une expérience enrichissante pour les heureux bénéficiaires de ces stages.
Rendez vous est déjà pris pour poursuivre cette coopération en 2018.